Article relevé dans "LE GRAND LIVRE DES PERROQUETS"
D. Mario - G. Conzo
Editions de Vecchi
Les oiseaux sont particulièrement sensibles aux substances toxiques qu’ils inhalent. Si un quelconque matériau (bois, carton, plastique, tissu, etc.) vient à brûler dans la pièce où se trouvent les oiseaux, il se développe une grande quantité de fumée qui a une action toxique sur l’appareil respiratoire aviaire à travers l’oxyde de carbone qu’elle contient ; en se mêlant à l’hémoglobine à la place de l’oxygène, il empêche le volatile de respirer normalement. On observe également cet état de fait lorsque les oiseaux sont exposés aux gaz d’échappement des automobiles. Dans ce cas, il est fondamental d’intervenir rapidement et de conduire immédiatement le volatile en plein air ou mieux encore dans une cage infirmerie dans laquelle il est possible d’introduire de l’oxygène et par conséquent d’hyper ventiler le système respiratoire de l’oiseau. Il convient ensuite de se rendre aussitôt chez le vétérinaire qui traitera l’état de choc de l’animal. L’inhalation de polytétrafluoroéthylène, une substance dégagée par le surchauffement des poêles antiadhésives au revêtement en téflon, est particulièrement dangereuse ; ce gaz peut provoquer rapidement la mort de l’animal et constitue un bon motif, (outre ce lui de l’hygiène) pour interdire l’entrée de la cuisine aux perroquets.